Subordonnées temporelles

De Arbres

Les subordonnées temporelles, ou propositions circonstancielles de temps, comme un adverbe de temps, apportent une précision temporelle dans la phrase.


(1) Ur wech hepken, e c'hellis pakañ anezhi [ e-keit ma c'hoarzhe outi hec'h-unan ] [...].
un 1fois seulement R pus attraper P.elle pendant que riait à.elle son-un
'Une seule fois, je pus la surprendre pendant qu'elle riait toute seule (...)'
Trégorrois (Kaouenneg)/Standard, ar Barzhig (1976:24)


Syntaxe

Favereau (1997:§572) note que les subordonnées temporelles sont des subordonnées qui précèdent souvent leur matrice.


A ne pas confondre

La relative d'un syntagme de temps n'est pas une proposition circonstancielle de temps.

(1) [ mǝs pasǝd ǝ huʁz [CP ma mɔ dʁukɛɲ ] ].
m'eus paseet ar c'houlz ma m'boa droug-kein
1SG'a passé le temps que 1SG'avait mal-dos
'J'ai fini le temps où j'avais mal au dos.' Bas-vannetais, Cheveau (2007:207)


Bibliographie

  • Favereau, F. 1997. Grammaire du breton contemporain. Morlaix: Skol Vreizh, §603-635.