St.M.

De Arbres
  • Guéguen, Tanguy. 1622. Stabat Mater


acronyme: St.M.
 Le Berre (2009:13):
 "En 1622 Tanguy Guéguen (v. 1565-1632), prêtre du diocèse de Léon, chanoine et organiste de la collégiale Notre-Dame-du-Mûr, à Morlaix, publie la traduction bretonne d'un opuscule de vingt quatre pages écrit en italien entre 1567 et 1571 par le jésuite espagnol Diego Ledesma : Dottrina Christiana breve. Il ajoute en annexe à sa Doctrin an Christenien une traduction du très populaire Stabat Mater, poème latin composé vers l'an 1300, probablement par le franciscain Giacopo dei Benedetti (Giacopone da Todi)..."


histoire éditoriale

 Le Berre (2009:13):
 "Ouz hars an Croas…  est loin d'être un texte inconnu: Joseph Loth lui avait déjà ménagé une place dans sa Chrestomathie bretonne de 1890, p. 299-301 ; il figure également dans l'édition savante de la Doctrin an Christenien publiée par Roparz Hemon en 1977. Il est signé par l'un des tout premiers « auteurs » (plus souvent traducteurs et arrangeurs) bretons bien identifiés : on lui doit en 1621 la traduction du Miroir de Confession (Specchio di confessione) du jésuite italien Emerio de Bonis (1618); en 1622 la réédition de la Passion et de la Résurrection, suivies de la Buhez Mabden, des Pemzec Leuenez Maria et du Tremenuan an Ytron Guerches Maria; en 1623 la traduction d'une Vie de saint Yves et la composition de deux poèmes acrostiches (1623); enfin les Nouelou ancien ha devot publiés après sa mort (1650)."


à propos

  • Le Berre, Yves. 2009. 'A propos du Stabat Mater breton de Tanguy Guéguen (1622) : le "moyen-breton" existe-t-il ?', Nelly Blanchard, Ronan Calvez, Yves Le Berre, Daniel Le Bris, Jean Le Dû, Mannaïg Thomas (éds.), La Bretagne Linguistique 14, 13-24.


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