Différences entre les versions de « Résomption du sujet »

De Arbres
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A travers les langues du monde, la [[résomptivité|résomption]] du sujet, c'est-à-dire le redoublement des marques du sujet par un pronom anaphorique, n'est pas rare.  
A travers les langues du monde, la [[résomptivité|résomption]] du sujet, c'est-à-dire le redoublement des marques du [[sujet]] par un pronom [[anaphorique]], n'est pas rare.  


En (1), en français familier, on voit le pronom féminin singulier ''elle'' reprendre anaphoriquement le [[DP]] tête de [[relative]] ''une fin'', comme le signale leur coïndexation par l'indice 'x'..  
En (1), en français familier, on voit le pronom féminin singulier ''elle'' reprendre anaphoriquement le [[DP]] tête de [[relative]] ''une fin'', comme le signale leur [[coïndexation]] par l'indice 'x'..  





Version du 9 décembre 2012 à 21:19

A travers les langues du monde, la résomption du sujet, c'est-à-dire le redoublement des marques du sujet par un pronom anaphorique, n'est pas rare.

En (1), en français familier, on voit le pronom féminin singulier elle reprendre anaphoriquement le DP tête de relative une fin, comme le signale leur coïndexation par l'indice 'x'..


(1) Voila une fin qu'elle me plait!


Plusieurs phénomènes différents impliquent des résomptifs du sujet en langue bretonne:


la résomption prédicative équative:


(1) Hemañx a oa [SC eur paotr fin anezañx].
celui.ci R était un gars fin P.lui
'Celui-ci était malin.' Léon, (Kleder) Seite (1998:8)


la résomption du sujet 'à la Cornouaillaise'


(2) araok teuio honnezhx d'ar gêr anezhix.
avant R viendra celle.là à le maison P.elle
'Avant qu'elle (ne) retourne à la maison.' Cornouaille, (Douarnenez), Timm (1995:21)