Différences entre les versions de « Pronoms objet proclitiques »

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Un pronom de fonction objet ne peut pas se trouver n'importe où dans la phrase. Il ne peut par exemple pas rester isolé dans le champ du milieu, après un verbe tensé:

- ou bien le pronom objet est intégré dans une préposition support: a (ac'hanon, anezhi, etc.)
- ou bien il apparaît comme un proclitique sur le verbe lexical, comme en (1). C'est ce qu'on appelle un pronom objet proclitique.


(1) Ret-holl eo din e gavout.
obligé-tout est à.moi le1 trouver
'Il faut absolument que je le trouve.' Standard, Kervella (2001:21)


Le pronom objet proclitique est une forme ancienne prototypique des variétés modernes conservatrices du breton, comme le standard, le léonard et le vannetais actuels. Cette forme est aussi connue des autres dialectes puisqu'elle est présente dans les proverbes et chansons. Les dialectes et les locuteurs varient dans leur utilisation de l'une ou l'autre stratégie.


Morphologie

variation dialectale morphologique

Certaines formes n'apparaissent aussi que dans un dialecte particulier, comme man, mam en vannetais (cette nasalisation du pronom 1SG s'y retrouve dans le paradigme des déterminants possessifs).


(1) Ma ferson a lâre din tuchantik, a pa oa doc'h man deveriñ...
mon recteur R disait à.moi tout.à.l'heure.DIM quand était à 1SG V
'Mon recteur me disait tout à l'heure, quand il me donnait l'extrême onction...'
Vannetais, Ar Meliner (2009:178)


(h)e, (h)o

Les personnes proclitiques objet, même lorsqu'ils ont une graphie en h, peuvent provoquer l'élision d'une voyelle (comme pourrait le faire une voyelle seule).


(3) Bleunviñ 'ra ma c'halon p' he gwelan é tonet en-dro.
fleurir fait mon cœur quand 'la vois à venir de.retour
'Mon cœur fleurit d'émotion quand je la vois revenir.' Ar Borgn (2011:43)

objets proclitiques vs. possessifs

Les pronoms objets proclitiques et les déterminants possessifs sont souvent dits semblables (cf. Le Roux 1957:44, Kervella 1995:§430, Favereau 1997:§251-257). Leurs paradigmes sont en effet étonnamment ressemblants.


(2) Hag e komz d'in deus ar gêr, eus an aotrou person en deus va lakaet da ober va faskou.
et R parle à'moi de le foyer de le monsieur recteur R.3SG a me mis à faire mon Pâques
'Et il me parle de chez moi, du recteur qui m'a fait faire mes Pâques.'
Cornouaille (Pleyben), Ar Floc'h (1950:78)


Cependant, même s'il est vrai qu'ils empruntent massivement à la même morphologie, il existe en fait des différences syntaxiques et morphologiques entre les deux paradigmes.

(h)en, (h)el, (h)er

Le paradigme des proclitiques verbaux contient les formes (h)en, (h)el, (h)er, qui sont, dans tous les dialectes, absentes des paradigmes des possessifs. Ces formes étaient à l'origine réservées aux verbes tensés, et ont été ensuite généralisées progressivement sur les verbes infinitifs ou participes.


(1) P' er gwelit o tiboukiñ.
quand'le voyez à déboucher
'Quand vous le voyez déboucher.' Le Scorff, Ar Borgn (2011:32)


(2) Ya, señorita, her gouzout a ran.
oui señorita le savoir R fais
'Oui, señorita, je le sais.' Standard, Drezen (1990:63)


morphologie

hen vs. hel vs. her

La forme hen apparaît toujours devant les initiales en /n, d, t, h / ou voyelle (Kervella 1995:§423). La forme hel peut apparaître devant les initiales en /l/. La forme her peut apparaître devant toutes les autres initiales. La forme hen est toujours possible quelle que soit l'initiale du verbe qui suit, sur laquelle elle ne provoque pas de mutation (d'hen kerc'hat, 'pour le chercher', Kervella 1995:§149).

La forme her provoque la mutation consonantique réduite K > C'H (d'her c'has, 'pour le/la envoyer', Kervella 1995:§149). Kervella ajoute que la mutation atteint aussi les initiales /X, s, f / (il cite d'her sevel, 'pour le/la construire'). Le Bayon (1878:9) donne Ni er hlask, 'Nous le cherchons' et Ni er hâr, 'Nous l'aimons'.

(H)en, (h)el et (h)er sont des formes pronominales neutres, c'est à dire non-marquées pour le genre. Dans certains dialectes KLT, et pour Le Gléau (1973:21), ce sont même des pronoms inanimés, en opposition aux pronoms humains.


hen vs. henn

Kervella (1995:§423) avance l'hypothèse que la forme hen dérive du pronom démonstratif, tel que le pronom clitique -henn dans evel-henn, evel se, 'comme ça'. Son hypothèse est consistante avec sa prononciation courte de la voyelle (Kervella 1995:§41). Certaines graphies locales sont parfois aussi consistantes avec cette hypothèse.


(1) M' henn anzava.
moi'pronom avoue
'J'en conviens, je l'avoue.' Le Scorff, Ar Borgn (2011:27)


(2) M' henn talvo deoc'h salopri!
moi'pronom vaudrai à.vous saloperie
'Je te le revaudrai, saloperie!.' ou 'J'aurai ma vengeance.' Le Scorff, Ar Borgn (2011:147)


Cependant, Kergoat (c.p.) relève une différence de prononciation entre le démonstratif henn et le proclitique hen, dans la consonne initiale et dans la qualité de la voyelle. Il note dans betek-henn, 'jusqu'ici', une voyelle courte sous accentuation avec un sandhi /k > X/, ou alternativement bete-henn avec un /h/ initial net. En contraste, les formes proclitiques, au moins sur les verbes tensés, ne comportent pas pour lui de /h/ initial et ont une voyelle plus fermée [e], [i], ou [I]. Reste que ces différences pourraient relever de l'effet de l'accentuation dans betek-henn et de son absence sur la forme proclitique.


 Gros (1984:207)
 Hen (prononcé "én"), à ne pas confondre avec , 'il', 'lui', dont l' n ne se prononce pas (c'est un "e" nasalisé).
 Hen, pronom personnel troisième personne est un complément d'objet direct, 'le'. Il doit s'écrire avec un seul 'n'. 
 Dans ce mot, la voyelle /é/ est fermée (é). De ce fait, hen est absolument différent de henn ('ceci'), pronom démonstratif neutre, qui s'écrit avec deux 'n' et qui se prononce avec un /è/ moyen bref comme dans penn. Ce henn se trouve dans evel-henn ('comme ceci') et betek-henn ('jusqu'ici').

distribution

Historiquement, ces formes n'étaient proclitiques que sur les verbes fléchis. Le Gléau (1973:21) note que devant un verbe tensé, la forme hen évite une confusion possible avec un rannig e.

En breton moderne, le pronom objet proclitique, dans les variétés où il est utilisé, apparaît indifféremment sur les verbes infinitifs, les verbes fléchis ou les participes. Il existe des traces de distinction entre les pronoms objets proclitiques sur les verbes tensés et sur les verbes infinitifs comme dans l'exemple de Perrot, mais elles ne sont plus sensibles en breton moderne.


(1) E dud, elec'h e gas d'ar skol, her c'hasas da zerviji da di Yan Vergas, eun dijentil pinvidik eus a Vadrid.

'Ses parents, au lieu de l'envoyer à l'école, l'envoyèrent au service de Yann Vergas, un riche gentilhomme de Madrid.'
Trégorrois, Perrot (1912:402).


Le Gléau (1973:21) mentionne aussi des usages indifférenciés de e et hen dans Buhez ar Zent (1869).


impératif

Kervella (1995:§429) traite comme équivalentes les formes d'objet d'un impératif Selouit se, Selaouit- et Her selaouit, 'Écoutez ça/le', même si il note que la dernière est nettement plus rare. Cette raréfication ne tient cependant pas au pronom hen lui-même, car elle touche uniformément dans le paradigme toutes les formes de troisième personne, singulier comme pluriel.

Selon Hemon (2000:§54,(3)), dans tous les dialectes du breton pré-moderne sauf en vannetais, le pronom proclitique hen, hel, her pouvait être utilisé avec un impératif.

(2) her c'hredit (FVR.:34, daté de 1847)

(3) hen ententit mat (SAG.:108, daté de 1869)

Distribution

verbes tensés

(2) [ jɔ͂ ɟɥela]
me wel.
lui me voit
'Il me voit.' Bas-vannetais, Cheveau (2007:207)


(4) 'Dait Marivonn, dait du-mañ, pandeogwir n'am doug ket mui man divhar betagoc'h-c'hwi.'
venez Maryvonne, venez chez-moi, puisque ne me porte pas plus mon 2.jambe jusqu'à.vous-vous
'Viens Maryvonne, viens ici puisque mes jambes ne me portent plus jusqu'à toi.'
Vannetais, Ar Meliner (2009:113)


(5) Bremañ n'he c'hemerin ket genoc'h.
maintenant ne la prendrai pas avec.toi
'Maintenant je ne te la prendrai pas.' Le Scorff, Ar Borgn (2011:110)


participes passés

Lorsque le pronom clitique apparaît avec un temps composé, il procliticise sur le verbe lexical et non sur l'auxiliaire.


(1) Me ive am-eus he2 hanet dindan eñvor ...
moi aussi R.1SG-a la2 chanté sous mémoire
'Moi aussi, je l'ai chantée de mémoire...' Léonard, (Cléder) Seite (1998:21)


(2) En tachad-mañ em boa ho kortozet arlene.
dans endroit-ci 1SG avait vous3 attendu année.dernière
'C'est ici que je t'ai attendue l'an dernier. Vannetais, Ar Meliner (2009:104)


Le proclitique et le verbe lexical forment un constituant qui peut être antéposé sans l'auxiliaire.


(3) [ E welet ] em eus _ evel m'ho kwelan.
le vu R.1SG a comme que vous3 vois
'Je l'ai vu comme je vous vois.' Standard, Kervella (2002:28)

infinitifs

(2) N'on ket evit en andur.
ne suis pas pour le supporter
'Je ne peux pas l'endurer, je l'ai dans le nez.' Le Scorff, Ar Borgn (2011:31)


impératif

En breton moderne, le pronom objet d'un verbe impératif est postverbal, au cas direct (Selaouit-he, 'Écoutez-la'). La forme proclitique peut cependant apparaître sur un verbe impératif avec la négation.


(1) [ nǝ hasǝ cǝt ]
Na ma c'hasit ket.
ne me envoyez pas
‘Ne m'emmenez pas.’ Bas-vannetais, Cheveau (2007:207)


Kervella (1995:§429) utilise des pronoms objets proclitiques sur des verbes impératifs sans la négation (Va selaouit!, 'Écoutez-moi!'), mais il note que les formes de troisième personne (3SG masculin e, féminin he et neutre hen, ainsi que 3PL o) y sont nettement plus rares.

verbe 'avoir'

La forme proclitique peut apparaître à l'intérieur du complexe morphologique du verbe kaout, 'avoir' (voir aussi les pronoms objets postverbaux avec kaout).

restriction sur les pronoms cliticisables

objets coordonnés

Comme noté dans Cheveau (2007:207), lorsque l'objet est un groupe nominal coordonné, il n'est pas proclitique sur le verbe.

Cette propriété est caractéristique des pronoms clitiques.

sujet de causatives

C'est ce paradigme des objets proclitiques qui est utilisé pour les sujets des infinitives cliticisés sur un verbe causatif. Le paradigme des objets proclitiques comprend donc les sujets des infinitives des causatives.

Dans la structure causative ECM en (3), le verbe causatif lakaat accueille un proclitique. Cependant, ce pronom est originaire de la position sujet de l'infinitive. On voit une préposition da apparaître en tête d'infinitive.


(3) ...gouarnamant Pariz ne glask nemed eun dra: [...]
... gouvernement Paris ne1 cherche seulement un chose:
oi lakaat da [ _i gaout méz eus o yez hag euz o amzer-dremenet ].
3PL mettre à1 avoir honte de leur langue et de leur passé
'Le gouvernement de Paris ne cherche qu'une chose: leur faire avoir honte de leur langue et de leur passé.'
Léonard, (Cléder), Seite (1998:37)

Diachronie

généralisation d'un système proclitique verbal depuis le breton pré-moderne

En moyen breton, les systèmes proclitiques des verbes tensés et des verbes infinitifs étaient contrastés (Hemon 2000:§55). On distinguait d'un côté les pronoms antéposés aux verbes tensés, et de l'autre ceux antéposés aux noms ou aux verbes infinitifs (pronoms objet proclitiques et déterminants possessifs).

  • Les proclitiques des infinitifs se réalisaient comme des déterminants possessifs, avec un 3SG orthographié e ou parfois he avec une lénition sur le nom ou le verbe infinitif le suivant.
  • Les proclitiques des verbes tensés étaient réalisés de façon distincte, avec un 3SG en en, el, er ou parfois hen, hel, her, voire henn.


(1) ha huy henn na lennas?, moyen-breton XVI°, G.:530.


En breton pré-moderne, en vannetais tout d'abord, puis dans les autres dialectes, cette différence s'est perdue, avec une homogénéisation de tous les paradigmes verbaux (Hemon 2000:§54;3). La frontière entre verbes tensés et verbes infinitifs s'amenuise: on se met à trouver des proclitiques en, el, er sur des verbes infinitifs, ou des formes en e sur des verbes tensés.


  • formes innovantes d'infinitifs avec (h)el, (h)er, (h)en:

(2) d-er crouguign (NG.:1535, daté de la fin du XVII° siècle)

d'el lauskein (TE..:245, daté de la fin du XVIII° siècle)
Doué e ordrén en odorein, hac er harein. (MG.:55, daté de 1790)
dinac'h ho gwir Eskob ha dont d'hen dilezæl. (FVR.:II, daté de 1847)
Her gouzout mad a rit, siouaz !, (EMG.,302 Léon, réédition 1902)


  • formes innovantes de verbe tensé avec (h)e:

(2) eun Itron ... he1 gasse dre an dorn. (BMN.:14, daté de 1879)

lod e heulie (MKRN.:95, daté de 1929)


Guillevic & Le Goff (1986:154) considèrent qu'en vannetais, la généralisation des formes nominales au système verbal tensé est allée à son terme, avec une utilisation multilatérale de la forme 3SGF prototypique des possessifs (4). Ils précisent que "les auteurs bretons du XVIII° siècle écrivent constamment dans tous ces cas."

(3) m'er guél, er guélet (Guillevic & Le Goff 1986:154)

(4) m' guél, hi des (Guillevic & Le Goff 1986:154)


Vers la même période fin XVIII°/début XIX°, les proclitiques verbaux se généralisent aussi sur les participes passés. Ceux-ci n'avaient alors pas de système proclitique, puisque l'objet d'un participe apparaissait sous la forme directe après l'auxiliaire 'avoir', comme c'est encore le cas en vannetais.

En KLT moderne, deux paradigmes de pronoms étaient empruntables et la forme en, el, er a été spécialisée en KLT aux pronoms inanimés. Les dialectes du vannetais n'ont pas opéré cette spécialisation.


animé

biskoaz n'em euz he1 welet (MBR.:164)
ind ou dehai el laqueid Pab pe Escob (Vannetais, MG.:404, daté de 1790)

inanimé

sklear avoalc'h oc'h euz hen diskoezet, (SAG.:295, daté de 1869)

Variation dialectale syntaxique

La carte 287 de l'ALBB, montre la variation dialectale de la traduction de 'me voir', avec un pronom 1SG proclitique sur un infinitif.

La carte 288 de l'ALBB montre la variation dialectale de la traduction de 'si je la voyais', avec un proclitique 3SGF sur un verbe tensé.

On y voit nettement que les formes proclitiques sont associées aux dialectes du Léon et du vannetais, avec des formes sporadiques en Centre-Bretagne à Plévin (canton de Maël-Carhaix) et à Roudouallec (canton de Gourin). La stratégie concurrentielle en ac'hanon, anezhi est donnée partout ailleurs.

La comparaison des deux cartes montre par ailleurs que le proclitique sur verbe infinitif résiste mieux que sur le verbe tensé. Des locuteurs donnent en effet un proclitique me ou va sur le verbe infinitif mais la forme concurrente en anezhi sur le verbe tensé. Ce décalage est observable dans la plupart de l'aire du Léon à l'exception des périphéries comme l'Ile de Batz ou Landéda qui gardent uniformément les fomes proclitiques. L'ALBB montre que les formes proclitiques en Centre-Bretagne n'existent que sur les verbes infinitifs. Ce décalage entre les proclitiques sur verbes infintifs ou tensés est parfaitement absent de l'aire vannetaise, où les formes proclitiques sont productives indépendamment de la flexion verbale.


stratégies concurrentielles

objets postverbaux incorporés dans a

Certains dialectes préfèrent systématiquement les formes utilisant la préposition support a (ac'hanon, ac'hanout...). Cependant, tout locuteur connaissant des chansons traditionnelles ou lisant le breton standard connait les formes proclitiques.


(1) Marijo neus (o frenet / prenet anezho).
Marijo a les acheté / acheté P.eux
'Marijo (les) a achetés.' Douarnenez, [HD 2010]


A Plozévet, selon Goyat (2012:136), les proclitiques ne se trouvent plus que dans des expressions gelées comme Aet eo d’e gaoud, 'Il/elle est allé(e) le trouver.'

Les variétés qui utilisent les pronoms objets proclitiques comme le léonard de 1900 connaissent aussi les formes postverbales concurrentes:


(2) Me ho faieo disul. / Disul e paeinn anezho.
moi les payera dimanche dimanche R payerai P.eux
'Je les payerai dimanche.' Léon, Constantius (1900:69)

ellipses de l'objet

Une stratégie alternative, qui est potentiellement soumise à variation dialectale, consiste à ne pas prononcer l'objet du tout, dans les cas d'ellipses.


(3) [ wèh h,ón tǝ l'a:r _[ø]_ tén ]
'oac'h o vont da lavar din
étiez à1 aller à dire à.moi
'Vous alliez me (le) dire.' Breton central, Humphreys (1995:393)


(4) Piou e-nevoa greet _[ø]_  ?
qui R.3SG-avait fait
'Qui l'a fait?' Trégorrois, Gros (1970:33)


cas direct

A Groix, après un infinitif, le pronom peut être au cas direct.

Terminologie

Favereau (1997:§248) utilise le terme équivalent d' infixe.


Bibliographie

  • Cheveau, L. 2007. Approche phonologique, morphologique et syntaxique du breton du grand Lorient, PhD. Thesis.
  • Cheveau, L. 2007b. 'The Direct Object Personal Pronouns in Lorient Area Breton', Studia Celtica 41, Cardiff: University of Wales Press.
  • Hemon, R. 1952-54. 'The Breton personal pronoun as direct object of the verb', Celtica, 2:229-244.
  • Pennaod, G. 1969. 'Diwar-benn ar raganvioù-gour 3e un. gourel ha nepreizh ha raganvioù-diskouezhañ zo.', Preder Kaier 123-124.


Attention, les pronoms objet proclitiques sont traités dans Favereau (1997:§ 251-257) sous le titre des possessifs.