Différences entre les versions de « Opérateurs »

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== opérateurs à une ou deux places ==
== opérateurs à une ou deux places ==


Il existe des opérateurs à une seule place, comme l'[[inflexion]], la négation ''[[ket]]'', l'adverbe ''-[[tre]]'', 'tout-à-fait', le modal ''[[dleout]]'', 'devoir', ou l'interrogatif ''[[piv]]'', 'qui'.
Il existe des opérateurs à une seule place, comme l'[[inflexion]], la négation ''[[ket]]'', l'adverbe ''-[[tre]]'' 'tout-à-fait', le modal ''[[dleout]]'' 'devoir', ou l'[[interrogatif]] ''[[piv]]'' 'qui'.
 
Il existe des opérateurs à deux places, comme ''[[peogwir]]'' 'car, puisque', ou l'implicateur logique ''[[neuze]]'' 'donc, alors'.


Il existe des opérateurs à deux places, comme ''[[peogwir]]'', 'car, puisque', ou l'implicateur logique ''[[neuze]]'', 'donc, alors'.


== opérateurs liant ou non ==
== opérateurs liant ou non ==


Il existe des opérateurs qui lient un autre élément, comme les opérateurs ''[[wh]]''-, ou le quantifieur ''[[pep]]'', chaque'.
Il existe des opérateurs qui lient un autre élément, comme les opérateurs ''[[wh]]''-, ou le [[quantifieur]] ''[[pep]]'' 'chaque'.
 
Il existe des opérateurs qui ne lient pas d'autre élément, comme la négation ''[[ket]]'' 'pas'.


Il existe des opérateurs qui ne lient pas d'autre élément, comme la négation ''[[ket]]'', ('pas').


== opérateurs nuls ==
== opérateurs nuls ==


Certains opérateurs sont phonologiquement nuls, comme en breton l'opérateur des phrases à l'[[impératif]].  
Certains opérateurs sont phonologiquement nuls, comme en breton l'opérateur des phrases à l'[[impératif]]. Il est présent dans la structure, plausiblement en position préverbale puisqu'il est lié à des ordres superficiellement [[V1]], mais n'est pas prononcé. Il est calculé en [[forme logique]].


Certains opérateurs sont réalisés dans une partie non-segmentale du message. Ainsi, l'[[intonation]] montante des [[questions oui/non]] peut être considérée comme une réalisation non-segmentale de l'opérateur [[Q]].
Certains opérateurs sont réalisés dans une partie non-segmentale du message. Ainsi, l'[[intonation]] montante des [[questions oui/non]] peut être considérée comme une réalisation non-segmentale de l'opérateur [[Q]].


== opérateurs subordonnants vs. opérateurs coordonnants ==
== opérateurs subordonnants vs. opérateurs coordonnants ==


Un exemple d'opérateur subordonnant est ''[[da]]'' dans son usage de 'bien que'.
Un exemple d'opérateur subordonnant est ''[[da]]'' dans son usage de sens 'bien que'.
 
Un exemple d'opérateur coordonnant est ''[[&|ha(g)]]'', 'et', ou ''[[met]]'', 'mais'.


Un exemple d'opérateur coordonnant est ''[[&|ha(g)]]'' 'et', ou ''[[met]]'' 'mais'.


= Références =
= Références =

Version du 12 mars 2019 à 10:14

Un opérateur est une fonction dont l'entrée est de même catégorie que la sortie.

Concrètement, ce sont:

 les opérateurs négatifs comme la négation bipartite ne...ket
 les opérateurs des questions: l'opérateur Q des questions oui/non et l'opérateur wh- des autres interrogatives.
 les différentes sortes de quantifieurs
 les modaux
 les adverbes comme -tre, 'tout-à-fait'
 les opérateurs comparatifs
 l'inflexion


Les différents types d'opérateurs

opérateurs à une ou deux places

Il existe des opérateurs à une seule place, comme l'inflexion, la négation ket, l'adverbe -tre 'tout-à-fait', le modal dleout 'devoir', ou l'interrogatif piv 'qui'.

Il existe des opérateurs à deux places, comme peogwir 'car, puisque', ou l'implicateur logique neuze 'donc, alors'.


opérateurs liant ou non

Il existe des opérateurs qui lient un autre élément, comme les opérateurs wh-, ou le quantifieur pep 'chaque'.

Il existe des opérateurs qui ne lient pas d'autre élément, comme la négation ket 'pas'.


opérateurs nuls

Certains opérateurs sont phonologiquement nuls, comme en breton l'opérateur des phrases à l'impératif. Il est présent dans la structure, plausiblement en position préverbale puisqu'il est lié à des ordres superficiellement V1, mais n'est pas prononcé. Il est calculé en forme logique.

Certains opérateurs sont réalisés dans une partie non-segmentale du message. Ainsi, l'intonation montante des questions oui/non peut être considérée comme une réalisation non-segmentale de l'opérateur Q.


opérateurs subordonnants vs. opérateurs coordonnants

Un exemple d'opérateur subordonnant est da dans son usage de sens 'bien que'.

Un exemple d'opérateur coordonnant est ha(g) 'et', ou met 'mais'.

Références

  • Smith, Neil. 2002. Language, Bananas & Bonobos; Linguistic Problems, Puzzles and Polemics, Blackwell Publishers, 75-80.