Différences entre les versions de « Mystère de Saint Gwénolé »

De Arbres
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* ''An buhez Sant Gwenole abat kentaf eus a Landevennec'', [La vie de Saint-Gwénolé premier abbé de Landévennec], [http://bibliotheque.idbe-bzh.org/data/pdf_2015_10_01/lancien_mystere_de_saint_gwenole__emile_ernault_.pdf texte].
* ''An buhez Sant Gwenole abat kentaf eus a Landevennec'', [La vie de Saint-Gwénolé premier abbé de Landévennec], [http://bibliotheque.idbe-bzh.org/data/pdf_2015_10_01/lancien_mystere_de_saint_gwenole__emile_ernault_.pdf texte].
: abréviation G., Gw.




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* Ernault, Emile. 1935. ''L'ancien mystère de Saint Gwénolé'', avec traduction et notes, Bibliothèque Bretonne Armoricaine-Extrait des annales de Bretagne VI, Plihon, Rennes. 131p.
* Ernault, Emile. 1935. ''L'ancien mystère de Saint Gwénolé'', avec traduction et notes, Bibliothèque Bretonne Armoricaine-Extrait des Annales de Bretagne VI, Plihon, Rennes. 131p.
: travaillé à partir de deux manuscrits.
: travaillé à partir de deux manuscrits.


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=== langue et datation ===
=== langue et datation ===


: selon [[Widmer (2012)|Widmer (2012]]:38), qui utilise la fréquence des occurrences du [[R|rannig]] ''a'' devant la [[copule]] ''[[zo|so]]'' comme marqueur temporel, le manuscrit original qui n'a qu'une seule occurrence d'utilisation de la tournure ''a so'' serait du début du XVI°. [[Willis (2013)]] date ce manuscrit de 1580, une cinquantaine d'années plus tard.
: Selon [[Widmer (2012)|Widmer (2012]]:38), qui utilise la fréquence des occurrences du [[R|rannig]] ''a'' devant la [[copule]] ''[[zo|so]]'' comme marqueur temporel, le manuscrit original qui n'a qu'une seule occurrence d'utilisation de la tournure ''a so'' serait du début du XVI°. [[Willis (2013)]] date ce manuscrit de 1580, une cinquantaine d'années plus tard.




   [[Trépos (1982)|Trépos (1982]]:30):
   [[Trépos (1982)|Trépos (1982]]:30):
   " [...] l'étude des pluriels de ''kog'', de ''kilhog'' et de ''bugel'', venant s'ajouter à d'autres rapprochements avec des formes dont les cartes ont été dressées par M. Le Roux ("matin" : ''mintin'' et ''beure''; "à nous" : ''deom'', ''dom'', ''dim'', ''dimp''; "sourd" : ''bouzar'', ''bouar'', etc...), permet de dire avec une assez grande certitude que le breton du Mystère de Saint Gwénolé est celui de la région de Berrien, au sud de Morlaix. "
   " [...] l'étude des pluriels de ''kog'', de ''kilhog'' et de ''bugel'', venant s'ajouter à d'autres rapprochements avec des formes dont les [[ALBB|cartes]] ont été dressées par M. Le Roux ("matin" : ''mintin'' et ''beure''; "à nous" : ''deom'', ''dom'', ''dim'', ''dimp''; "sourd" : ''bouzar'', ''bouar'', etc...), permet de dire avec une assez grande certitude que le breton du ''Mystère de Saint Gwénolé'' est celui de la région de Berrien, au sud de Morlaix. "
 
 





Version du 26 juillet 2018 à 15:33

  • An buhez Sant Gwenole abat kentaf eus a Landevennec, [La vie de Saint-Gwénolé premier abbé de Landévennec], texte.


abréviation G., Gw.


C'est un mystère en moyen breton, composé de 1278 vers de 8 à 12 pieds, qui utilise le système des rimes internes. Relatant des faits qui se déroulèrent vers 500, il est écrit au début du XVI°, ou en 1580.


histoire éditoriale

Le manuscrit a été récopié par Dom Pelletier en 1716. Il a été retrouvé en 1924 par F. Gourvil (1889-1984) (Morvannou 2004), et par Emile Ernault en 1935.


  • Ernault, Emile. 1935. L'ancien mystère de Saint Gwénolé, avec traduction et notes, Bibliothèque Bretonne Armoricaine-Extrait des Annales de Bretagne VI, Plihon, Rennes. 131p.
travaillé à partir de deux manuscrits.
  • Widmer, Paul & Anders Richardt Jørgensen. 2011. An Buhez Sant Gwenôlé. Das Leben des heiligen Gwenole. Text, Übersetzung und Anmerkungen. Wien: Edition Praesens.


langue et datation

Selon Widmer (2012:38), qui utilise la fréquence des occurrences du rannig a devant la copule so comme marqueur temporel, le manuscrit original qui n'a qu'une seule occurrence d'utilisation de la tournure a so serait du début du XVI°. Willis (2013) date ce manuscrit de 1580, une cinquantaine d'années plus tard.


 Trépos (1982:30):
 " [...] l'étude des pluriels de kog, de kilhog et de bugel, venant s'ajouter à d'autres rapprochements avec des formes dont les cartes ont été dressées par M. Le Roux ("matin" : mintin et beure; "à nous" : deom, dom, dim, dimp; "sourd" : bouzar, bouar, etc...), permet de dire avec une assez grande certitude que le breton du Mystère de Saint Gwénolé est celui de la région de Berrien, au sud de Morlaix. "



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