Merser (2009)

De Arbres
  • Merser (ar), Andreo. 2009. Ar Geriadur, dictionnaire Breton-Français / Français-Breton, Cloître imprimeur, St Thonan : Emgleo Breiz.


direction et rédaction: Andreo ar Merser
"ont participé à la rédaction: Erwan Brenn, Charlez ar Gall, Ernestine Miossec, Jean-Claude Miossec, Jean-Louis Monot, Remi Derrien."


erratum et filiation

Le dictionnaire de Merser est, sans le mentionner, une correction et extension du dictionnaire de Helias (1986). Par exemple pour l'entrée toull, l'exemple original de Helias comprenait une coquille ('... quel grand trou il y a dans mon b[r !]as'). Celle-ci est corrigée, puis l'article est repris intégralement.


(1) Sell gwasad pez toull a zo em loer.
regarde pire.! morceau trou R1 est en.mon2 chaussette
'Regarde quel grand trou il y a dans mon bas.'
Merser (2009:'toull')


Il existe dans le dictionnaire Merser (2009) des fautes déjà présentes dans Helias (1986), le dictionnaire Garnier, ou des idiosyncrasies très repérables:

  • 'arranger' : parmi les traductions figure renka, alors que l'article breton est 'reñka'.
  • 'attention' et 'précaution' : parmi les traductions figure évéz, alors que l'article breton est 'evez'.
  • 'benjamin' et 'dernier-né' : parmi les traductions figurent gwidoroh et gwidorohig au premier article et gwidorroh au second.
  • 'aucun' (2 entrées) et 'aucunement' : hormis une occurrence unique de ébéd au premier article 'aucun' (ébéd ou é-béd était coupé et figurait sur deux lignes pour le même exemple du dictionnaire Garnier), l'orthographe é-béd est systématiquement utilisée dans les traductions des exemples, alors que le même mot apparait toujours orthographié ebéd à l'article 'ebéd'.
  • 'chausson' : le pluriel de kofignon est donné en -iou alors qu'il est correctement donné en -ou à l'article 'kofignon'.


La version dirigée par Merser est un peu plus extensive. Sur le préfixe -our, par exemple:

Helias (1986:13) donne tavarn 'auberge' et tavarnour 'aubergiste'. Il note que le suffixe -our alterne avec -er et "est surtout vannetais". Merser (2009) ajoute que "le Vannetais préfère les mots en -our, mais le pluriel reste en -erion". Il donne:

eur Gwenedour, 'un Vannetais' / Gwenederion, 'des Vannetais'
gwentour, 'vanneur' / gwenterion, 'des vanneurs'