Différences entre les versions de « Le passé proche »

De Arbres
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|(2)|| Emaon ||'''o tihan''' ||serri an nor.  
|(2)|| Emaon ||'''o tihan''' ||serri an nor.  
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| || [[eman|suis]] ||[[particule o|à]] cesser ||ferm[[-i|er]] [[art|le]] porte
| || [[eman|suis]] ||[[particule o|à]] cesser ||ferm[[-i (V.)|er]] [[art|le]] porte
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|||colspan="4" | 'Je viens de fermer la porte.'||||||||||[[Merser (2009)|Ar Merser (2009]]:585)   
|||colspan="4" | 'Je viens de fermer la porte.'||||||||||[[Merser (2009)|Ar Merser (2009]]:585)   

Version du 30 janvier 2014 à 12:02

Le passé proche, ou passé immédiat, est rendu par différentes constructions analytiques.


formes progressives

Être 'en train de cesser', c'est avoir juste fini.


(1) Ema Yann o paouez erruout.
est Yann à cesser arriver
'Jean vient d'arriver.' Ar Merser (2009:585)


(2) Emaon o tihan serri an nor.
suis à cesser fermer le porte
'Je viens de fermer la porte.' Ar Merser (2009:585)


'venir de'

Avec une transposition du spatial au temporel, comme en français, venir de signifie 'avoir juste fini de'.


(3) Yann a zo o tond da zerri an nor.
Yann R est à venir de fermer le porte
'Jean vient de fermer la porte.' Ar Merser (2009:585)

Variations dialectales

Ar Merser (2009:585) reporte, pour la Haute-Cornouaille, la forme en ober 'med.


(4) N'am-oa greet 'med serri an nor.
Ne'R.1SG-avait fait mais fermer le porte
'Je venais de fermer la porte.' Haute-Cornouaille, Ar Merser (2009:585)


La structure en est similaire au français J'avais pas juste tourné les talons que...