Différences entre les versions de « La négation »

De Arbres
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| (6)||'''James'''||'''n''''||em||bije  (*ket)||sonjet||e||oa||gwir||
|'''James'''
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|bije  (*ket)
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|jamais
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| || colspan="4" | 'je n'aurai jamais cru que cela était vrai'
| colspan="4" | 'je n'aurai jamais cru que cela était vrai'
 
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| |||||||||||||||||| ''Cap Sizun'', Chalm (2008)
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|''Cap Sizun'',
|Chalm (2008)
 
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| (17)||'''Nitra'''||'''n'''||em||boé||de||houlen||get||'''hanni'''
|'''Nitra'''
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|'''n'''
| ||NEG.chose||neg||1.SG ||avais||de||demander.Infinitif||avec||personne
|em
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|de
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| |||||||||||||||||| Guilloux (1992:189), paraphrase traduitede Schapansky (1996)
|get
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|'''hanni'''


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|neg.chose
|neg
|1.sg
|avais
|de
|demander.Infinitif
|avec
|personne


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L'optionalité de la négation postverbale avec les quantifieurs négatifs est à éclaircir.
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| colspan="4" | 'Il n'y a rien que j'ai demandé à personne'


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Chalm (2008) note par exemple qu'avec ''nemeur'', "on emploie toujours ''ket''". Or, Bihan & Press (2000) donnent un emploi de ''nemeur'' sans négation postverbale:
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|Guilloux (1992:189),
|paraphrase traduite
|de Schapansky (1996)


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''N'eus nemeur a gezeg er park'' (/Neg E nemeur de chevaux dans.le parc/, 'Il n'y a presque pas de chevaux dans le parc', 'Il y a à peine quelques chevaux.').


== tests et hypothèses de travail ==
== tests et hypothèses de travail ==

Version du 5 avril 2009 à 00:25

EN CHANTIER

Quels sont en breton les items de polarité négative? Y-a-t-il des items de polarité positive? Y-a-t-il concordance négative? Est-elle optionnelle?... L'étude demande un tour d'horizon des quantifieurs, des indéfinis, et des noms nus - on y planche...


Inventaire du matériel de la négation

Le breton a une négation propositionnelle discontinue ou bipartite: les éléments Ne et ket entourent le verbe tensé: [ne VERB ket], comme c'est le cas en français avec [ne VERBE pas].


Les deux éléments ne et ket ne sont pas systématiquement associés: Ne peut fonctionner avec d'autres mots négatifs tels que: ebet, l'item de polarité négative Nep X, ou sa version intégrée morphologiquement nep-X, ainsi que certains noms nus.

En termes syntaxiques, la partie préverbale Ne de la négation est un complémenteur, une tête C déclenchant une résomptivité obligatoire lorsqu'un sujet le dépasse ('that-trace effect', Jouitteau 2005:411). Cela a pour effet qu'un sujet devant la négation aura un double pronominal, comme le montre l'accord verbal obligatoire avec un sujet prénégation.


(x) ... SUJET ne verbe.accord du sujet
mes neuze an dud ne c'hellent ket kanañ ken
mais alors les gens NEG pouvaient.3PL pas chanter plus
'Mais alors les gens ne pouvaient plus chanter.'
Standard, Interview Brigitte Kloareg, par Ronan Hirrien

Description du système de la négation

Le breton admet facilement des phrases avec plusieurs éléments négatifs (dont l'un est un marqueur de négation propositionnelle). L'interprétation ne calcule alors pas les négations séparément, et une seule négation est interprétée. Ce phénomène est appelé la concordance négative, car seule une des négations est calculée pour obtenir le sens de la phrase.


(1a) Ne gavan morse den ebet.
NEG trouve.1sg jamais personne au.monde
'Je ne trouve jamais personne.'
*'Ce n'est pas le cas que je ne trouve jamais personne./ Je trouve toujours quelqu'un.'
Kervella (1947:§234)


(1b) N'eus (ne-)tra (ebet) en armel
NEG E NEG-chose aucune dans.le armoire
'Il n'y a rien dans l'armoire.'
standard, Bihan & Press (2003)


(1c) N'eus nikun / N'eus den (ebet) en ti
NEG E quantifieur négatif (=no-one) / NEG E nom nu (= personne) (aucun) dans.le maison
'Il n'y a personne dans la maison.'
standard, Bihan & Press (2003)


A noter que si la concordance négative est agrammaticale en français standard, elle apparaît, au moins partiellement, dans différents dialectes du français (cf. Concordance négative dans les parlers français).

La négation explétive

Ne et Ket ont chacun une version explétive dont la distribution peut être décrite.


Ne explétif

Le morphème ne semble optionnel et sémantiquement vide dans les contextes précis où un autre mot négatif occupe la zone préverbale.

Il existe d'autres contextes à travers les langues où un élément négatif explétif est possible, voire obligatoire dans la syntaxe, sans que cela affecte l'interprétation. C'est notamment le cas en français de certains types de comparatives (Il a mangé plus que je ne le pensais.), ainsi que les subordonnées introduites par avant (Elle m’a appelé avant qu’elle ne parte) ou les compléments de verbes comme craindre (Je crains qu’il ne soit en retard).

Ket explétif

Il est plus rare à travers les langues d'avoir deux éléments de la négation qui ont une version explétive. C'est le cas en breton. Kervella (1947 : 234) note le caractère optionnel de ket : "Quand il se trouve un autre mot négatif dans la phrase, comme ebet (dans.le monde), netra (neg.chose), nikun (nul), mann (zéro, rien), mui (plus), biskoazh/ biken/ morse (jamais), etc., on ne met pas ket la plupart du temps. "


En fait, lorsque qu'un mot négatif est présent dans la 'zone de ket', c'est à dire la zone postverbale, alors Ket devient optionnel et explétif.

En (12), le mot négatif nitra (rien) est postverbal, et c'est le seul élément sémantiquement négatif. Ne n'est ici requis que pour marcher en tandem avec nitra, c'est un explétif. Ket est aussi ici purement explétif - sa présence/absence ne change en rien le sens de la phrase.


(12) Ne ket nitra
Neg était neg neg.chose
'Ce n'était rien'
Vannetais Schapansky (1996:183), citant Guilloux (1992)


(5) N' em bije ket kredet james e oa gwir
Neg ® aux neg cru jamais ® cop vrai
'je n'aurai jamais cru que cela était vrai'
Cap Sizun, Chalm (2008)


Il est aussi possible de trouver une négation ne... ket entièrement explétive:

(g) Pegen glac'haret, evel ouzout, na oa ket mamm hennezh!
combien affligée, comme sais, C-neg était pas mère elle.DIR
'Quelle n'était (pas) son affliction!'
Trégorrois, Gros (TBPIII:95)


En dehors de ces constructions, lorsqu'il n'y a pas de mot négatif dans la zone postverbale, alors ket contribue sémantiquement à la phrase par l'apport de la négation. En (3) et en (4), Ne est explétif, il n'est là que pour fonctionner en tandem avec nemet, qui n'est pas négatif non plus. La présence ou l'absence de ket marque alors la présence ou l'absence de la négation. Le contraste montre que, au moins dans ce contexte, ket apporte une vraie négation sémantique.


(3) Ne ra nemet debriñ ha kousket.
Neg V seulement manger et dormir
'Il/Elle ne fait que manger et dormir.'
Cap Sizun, Chalm (2008)


(4) Ne ra ket nemet debriñ ha kousket.
Neg V neg seulement manger et dormir
'Il/Elle ne fait pas que manger et dormir.'
Cap Sizun, Chalm (2008)

Modification de la négation: Ket ken, Ket mui

Un cas particulier à noter est celui de l'usage des modificateurs temporels de la négation; ken et mui. Ils sont restreints au champ postverbal mais ne rendent pas ket explétif. Pour Kervella (1947§234:III), Chalm (2008: 86-88) "on peut se passer de ket si ken suit directement le verbe", mais dès qu'un mot s’interpose entre le verbe et ken, ket est obligatoire :


(1) Ne bellgomzo (ket) ken bremañ.
Neg V neg plus maintenant
'Il/Elle ne téléphonera plus maintenant.'
Cap Sizun, Chalm (2008)


(2) Ne bellgomzo ket endro ken .
Neg V neg de encore plus
' Il/Elle ne téléphonera plus.'
Cap Sizun, Chalm (2008)


Ne est-il seulement un marqueur de portée?

Comme ne semble optionnel, explétif uniquement lorsqu'un autre mot négatif le précède (en fait, le c-commande), est-ce le cas que ne est toujours uniquement un marqueur de portée de la négation sur le verbe?

La situation est peut-être différente selon les dialectes, comme semble le suggérer l'exemple suivant en vannetais, où ne peut être le seul marqueur négatif.


(18) Get ur mesu èl hennéh hiréh n' hur hoé d' er ieu
avec un maître comme celui-là envie neg 1P avoir.Passé à le jeudi
'Avec un maître comme celui-là, on n'était pas pressés que jeudi arrive'
Schapansky (1996:53)

Influence des effets de focus sur le calcul de la négation

La focalisation influe sur le calcul de la négation. Deux éléments négatifs peuvent s'annuler dans le champ postverbal dans le cas d'un focus postverbal sur un mot négatif.


(16) Ne ra ket NETRA


Neg fait neg neg.chose
'Ce n'est pas le cas que ça (ne) fait rien.'
??Mélanie Jouitteau (à vérifier)


La position où tombe le focus sur un des deux items négatifs sont des facteurs déterminants pour cette lecture de double négation et doivent donc être pris en compte dans toute étude empirique. L'existence de ce type d'ambiguïté peut fournir des indices précieux sur l'identité et la nature des éléments sémantiquement négatifs en breton, à la fois pour la négation propositionnelle et les indéfinis/quantifieurs.

Peut-on avoir deux éléments sémantiquement négatifs?

A cette étape de l'analyse, et étant donné que 'ne' et 'ket' peuvent chacun (ou tous deux) être explétifs, leur distribution dans des phrases avec plusieurs éléments négatifs nécessite un inventaire plus précis. Il s'agit d'une étape essentielle pour déterminer le type de concordance négative instanciée en breton.

mot négatif + ket

Si la phrase contient un mot négatif qui ne se trouve pas dans le champ postverbal, mais préverbal, alors ket devient illicite. Chalm (2008) signale les faits en (6).


(6) James n' em bije (*ket) sonjet e oa gwir
jamais NEG R AUX pensé R cop vrai
'je n'aurai jamais cru que cela était vrai'
Cap Sizun, Chalm (2008)

mot négatif + nom nu

(17) Nitra n em boé de houlen get hanni
NEG.chose neg 1.SG avais de demander.Infinitif avec personne
'Il n'y a rien que j'ai demandé à personne'
Guilloux (1992:189), paraphrase traduitede Schapansky (1996)


L'optionalité de la négation postverbale avec les quantifieurs négatifs est à éclaircir.

Chalm (2008) note par exemple qu'avec nemeur, "on emploie toujours ket". Or, Bihan & Press (2000) donnent un emploi de nemeur sans négation postverbale:

N'eus nemeur a gezeg er park (/Neg E nemeur de chevaux dans.le parc/, 'Il n'y a presque pas de chevaux dans le parc', 'Il y a à peine quelques chevaux.').

tests et hypothèses de travail

Lorsqu'on cherche à établir le type exact de concordance négative, en plus des questions soulevées par la négation propositionnelle, il se peut que les réponses varient selon les classes d’éléments impliqués : nom nu ou élément morphologiquement négatif. Les langues ont souvent plusieurs paradigmes différents qui correspondent à différents emplois : d'un côté les items de polarité négative (qui doivent être légitimés par une négation), comme qui que ce soit en français, d'un autre, les quantifieurs négatifs (qui peuvent introduire à eux-seuls un sens négatif dans une phrase), comme par exemple personne ou rien. Pour chaque paradigme/élément qui participe au système de concordance négative, il s’agit donc de déterminer s’il peut/doit apparaître sans négation propositionnelle.

L'un des tests clé qui permettent de déterminer si un item introduit à lui seul un sens négatif est la réponse à une question. Ainsi, en (15), personne peut constituer une réponse négative, alors que qui que ce soit est exclu dans ce même contexte.

(15) Qui est venu?
Personne
*Qui que ce soit

Horizons comparatifs et intérêt théorique

Dans un premier temps, il est important de situer le breton par rapport à la typologie des systèmes négatifs existants. Cette documentation doit se faire sur deux dimensions différentes:

(i) Négation propositionnelle

La négation bipartite correspond à ce qu'on appelle le stade II du cycle de la négation (également connu sous le nom de cycle de Jespersen). Plus précisément, l'évolution des marqueurs négatifs à travers les langues suit généralement les étapes suivantes:

 (I) Marqueur négatif préverbal (soit morphème libre, soit clitique) 
   comme par exemple en italien actuel Gianni non è venuto. ('Jean n'est pas venu')
 
 (II) Marqueur négatif + Verbe + Marqueur négatif emphatique. La négation préverbale est perçue comme insuffisante et 
 un deuxième élément est de plus en plus souvent utilisé. 
 Il s'agit le plus fréquemment d'un morphème libre, de nature adverbiale.   
 
 (III) Verbe + marqueur négatif. 
 Le marqueur négatif postverbal est grammaticalisé, 
   comme en allemand Maria spricht nicht viel.('Maria ne parle pas beaucoup')

Le stade II est peu stable diachroniquement, au sens que c'est celui où il y a le plus de fluctuation. Il est très fréquent que l'un ou l'autre des deux marqueurs soit optionnel avant que l'usage stabilise leur distribution et leur rôle sémantique. Parmi les langues qui semblent être actuellement à ce stade il y a le français, le piemontais, le gallois ou Afrikaans (de Swart 2006)

Dans un article récent, Breitbarth & Haegeman (2008) discutent l'évolution du système négatif dans plusieurs langues et dialectes germaniques et font l'hypothèse que les deux éléments d'une négation bipartite ne remplissent pas le même rôle. Plus précisément, l'élément préverbal n'est pas une négation, mais un marqueur de polarité (notion qui intègre non seulement la négation, mais également certains types de subordonnées, questions ou phrases impératives). Leur analyse prédit également qu'une langue ne garde l'élément préverbal que s'il acquiert d'autres fonctions dans la langue,le plus souvent un usage emphatique (flamand, portugais,dialectes italiens).

L'étude détaillée de la situation du breton doit permettre de vérifier les généralisations et les hypothèses avancées pour d'autres langues qui ont une négation bipartite.


(ii) Concordance négative

Le système de concordance négative constitue l'autre typologie dans laquelle il faut situer le breton.

Dans certaines langues (les variétés standard des langues germaniques), dites de 'double négation', chaque négation présente dans la syntaxe correspond à une négation sémantique. Ainsi dans une phrase comme Nobody didn't come ('Personne n'est pas venu'), les deux négations (not et nodody) s'annulent et la phrase acquiert une lecture positive du type 'Tout le monde est venu'.

La plupart des langues documentées sont des langues à concordance négative, ce qui veut dire qu'elles permettent la co-occurrence de plusieurs mots négatifs (dont au moins un est un marqueur négatif propositionnel) dans une même phrase pour donner lieu à une lecture avec une seule négation. Il existe différents types attestés, selon le nombre et la position (pré- ou post-verbale) des éléments qui participent au système de concordance négative. De même, il est possible que la situation soit différente selon qu'il s'agit de phrases avec un verbe tensé ou pas.

La concordance négative représente un grand enjeu théorique, notamment par rapport au principe de compositionalité du sens qui pose que le sens d'une phrase se construit sur la base du sens des différents constituants. Comment est-il possible que la co-occurrence de plusieurs éléments qui fonctionnent par ailleurs comme des éléments négatifs résulte dans une interprétation avec une seule négation sémantique? Pour résoudre ce problème d'interprétation, la plupart des analyses supposent que la concordance négative est un phénomène d'accord, avec un seul marqueur sémantiquement négatif (typiquement la négation propositionnelle ou un mot négatif préverbal) et les autres éléments comme des réflexes morpho-syntaxiques de cet accord.

A un niveau empirique, il faut donc déterminer pour chacun des éléments qui participent à la concordance négative s'il a un sens négatif inhérent. La situation peut être différente pour chacun des deux marqueurs de la négation bipartite, ainsi que pour les autres mots traditionnellement décrits comme négatifs (cf. la liste de Kervella).


La situation de la concordance négative en breton est complexe. Toute description précise du système apporterait des données précieuses pour vérifier les généralisations établies pour d'autres langues et évaluer les analyses avancées dans la littérature.



Un autre fait intéressant en breton est la distribution et l'interprétation de ebet.

En effet, littéralement cet élément signifie 'au monde' et il était initialement utilisé pour un effet d'emphase. Ensuite, ce syntagme prépositionnel est devenu un modifieur postnominal et (du moins dans une certaine variété) fonctionne actuellement comme un déterminant négatif. Ce type d'évolution est rarement attestée à travers les langues.

Habituellement, les mots négatifs proviennent d'éléments qui dénotent des unités minimales sur une échelle ou bien une seule entité. C'est notamment le cas de pas ou personne' en français.

Il existe d'autres langues qui emploient des éléments qui signifient 'au monde', 'en éternité', 'dans ma vie' (comme l'espagnol en mi vida) pour un effet emphatique dans des contextes négatifs, surtout par rapport à une notion de temps. Néanmoins, il semble qu'il soit extrêmement rare que des expressions qui dénotent des unités maximales sur une échelle deviennent des déterminants. Le seul cas recensé dans la littérature est ar bith en irlandais qui signifie 'au monde' et qui s'est stabilisé en item de polarité négative :

(a) Nior labhair focal ar bith
Neg dit il mot au monde
'Il n'a dit aucun mot.'
irlandais Haspelmath (1997 : 229)

Bibliographie

Description générale

Chalm, E. 2008. La Grammaire bretonne pour tous, An Alac'h embannadurioù (p.86-88).

Kervella, F. 1995 [1947].Yezhadur bras ar brezhoneg, 1947 edition Skridoù Breizh, La Baule ; 1995 edition Al Liamm.

Hemon, R. 2000. Yezhadur Istorel ar Brezhoneg (traduction Hemon 1975 par A. Dipode), Hor Yezh.

Press, I. 1986. A Grammar of Modern Breton, Mouton, Berlin (p.110-114).

Bihan, H. (ar) and Press, I. 2003. Colloquial Breton: The Complete Course for Beginners (CD audio). (manuscrit)

Ouvrages théoriques

Breitbarth, Anne and Liliane Haegeman. 2008. Not continuity, but change: stable stage II in Jespersen’s cycle. Manuscript, University of Cambridge & STL Lille III.

De Swart, Henriette. 2006. Expression and interpretation of negation. Book manuscript (submitted)

Haspelmath, Martin. 1997. Indefinite Pronouns. Oxford: Clarendon Press.

Schafer, R. 1995, ‘Negation and Verb Second in Breton.’, Natural Language and Linguistic Theory 13, 135-172.

Schafer, R. 1992. Negation and Verb Second in Breton. Santa Cruz, UCSC unpublished manuscript.

Schapansky, N. 2000. Negation, Referentiality and Boundedness in Gwenedeg Breton: A Case Study in Markedness and Asymmetry, Lincom Europa, Munich.

Schapansky, N. 1996. Negation, Referentiality and Boundedness in Breton, a case study in markedness and asymmetry, ms thesis.

Schapansky, N. 1994. 'Affixal negation in Breton', Proceedings of the 1994 Annual Conference of the Canadian Linguistic Association.

Schapansky, N. 1992a. 'The scope of negation in Celtic: an introduction', Proceedings of the 1992 Annual Conference of the Canadian Linguistic Association.

Schapansky, N. 1992b. ‘The Preverbal Position in Breton and Relational Visibility.’, Working papers in Linguistics 2, Burnaby SFU, 136-170. (MA thesis)

Schapansky, N. 1991. 'Negation in Celtic: A Preliminary Study of the Interactions Between Word Order and Scope of Negation', Proceedings of the Centre for System Science and Graduate Student Review, Simon Fraser University, Burnaby.

Description de la variation dialectale

Gros, Jules 1970. Le trésor du breton parlé I. Le langage figuré. Saint Brieuc: Les Presses Bretonnes.

Madeg, M. 1993. Marvailloù 11, Kontadennoù euz Traon-Kerne, (ed.), Ar Skol Vrezhoneg, Emgleo Breiz.

Trépos, P. 2001 [1968, 1980, 1996], Grammaire bretonne, 1968 edition Simon, Rennes.- 1980 edition Ouest France, Rennes; 1996, 2001 edition Brud Nevez, Brest.

Wmffre, I. 1998. Central Breton. [= Languages of the World Materials 152] Unterschleißheim: Lincom Europa. Wmffre (1998:19,20)

Spécialistes référents pour cette fiche de collectage

Anamaria Falaus, LLING, Université de Nantes/Naoned

David Willis, Selwyn College, Cambridge

Anne Breitbarth, Selwyn College, Cambridge

Questions ouvertes

  • Est-il possible d'utiliser des items de polarité négative sans ket?

Chalm (2008:86) prescrit de ne pas le faire avec ebet (il est de Cap-Sizun), mais une recherche google "ket * ebet" donne 9370 occurences...

Kervella (1947§234) note pour sa part que lorsqu'un mot négatif (dont ebet) est utilisé, on se passe la plupart du temps de mettre ket.