Jouitteau (2015d)

De Arbres
La version imprimable n’est plus prise en charge et peut comporter des erreurs de génération. Veuillez mettre à jour les signets de votre navigateur et utiliser à la place la fonction d’impression par défaut de celui-ci.


traduction en français de Kinsella, Sharon. 2005. 'Black faces, witches, and racism against girls', Laura Miller and Jan Bardsley (dir.), Bad Girls of Japan, New York, Palgrave, 142-157.


Résumé:
 En 1999 et jusqu'au début des années 2000, certaines filles commencèrent à  être  désignées ganguro: elles noircirent leur peau et blondirent leurs cheveux, créant ainsi un look rebelle  ethnique. En faisant cela, elles contestaient les normes de genre qui veulent que la jeune femme japonaise soit blanche aux cheveux noirs, chaste, obéissante, dédiée à son mari et à la reproduction de la famille nationale. Le phénomène ganguro mit en lumière la structure raciale de l'idéologie et des réflexions sur le genre dans le Japon moderne et dans le style urbain japonais contemporain. Cet article analyse les réactions de la société japonaise à cette mode et revient sur la façon dont les ganguro girls ont été stigmatisées et raillées dans les médias largement masculinistes pour des motifs d'ordres raciaux et sexuels. 


Mots clés: ganguro girls; blackface; racisme; Japon; style ; sous-cultures.