Hag a
De Arbres
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Les relatives dont l'antécédent est indéfini sont souvent introduites par le complémenteur complexe hag a.
Morphologie
Hag a être décomposable en le complémenteur ha(g) suivi du rannig a.
Syntaxe
variation dialectale
Selon Favereau (1997:§580), la règle d'association des antécédents indéfinis et du complémenteur ha(g) s'applique en breton du Poher et du pays Pourlet.
On en trouve des exemples en haut-cornouaillais à Lanijen (Evenou 1987), en bas-vannetais (Nicolas 2005)...
Cependant, on trouve aussi des contre-exemples. En (1), on trouve hag a dans la relativisation d'un objet défini.
(1) | Ne jom anezi | [nemed he hloh Maria Pia ]i | hag a | heller gweled _i (...). | |||
ne reste de.elle | seulement sa cloche Maria Pia | C R | peut.IMP voir | ||||
'Il ne reste d'elle que sa cloche Maria Pia que l'on peut voir.' | |||||||
Léonard, Seite (1998:50) |
On trouve aussi des antécédents indéfinis avec un rannig seul (ur c'hi a beg, 'un chien qui mord', Trépos, cité par Favereau (1997)|Favereau 1997]:576).