Falc'hun (1963)

De Arbres
  • Falc'hun, François. 1963. L'histoire de la langue bretonne d'après la géographie linguistique, Presses universitaires de France.


 Trépos (1963:499)
 "L'intérêt suscité par la seconde présentation de cet ouvrage, dont une édition ronéotypée avait paru en 1951, est dû aux additions importantes dont l'auteur a enrichi son travail, et auxquelles, depuis plusieurs mois, il donne une grande diffusion: elles portent sur l'origine même de notre breton, et tendent à montrer que la langue celtique qui se parle encore en Basse-Bretagne n'est pas un apport des envahisseurs brittoniques, mais bien une survivance du gaulois."


histoire éditoriale

Le texte de 1963 provient de la thèse de 1950 et son complémentaire Falc'hun (1951b).

  • Falc'hun, François. 1950. L'histoire de la langue bretonne d'après la géographie linguistique, thèse présentée pour le doctorat-ès-lettres à l'université de Rennes, ronéotypé par P. J. Nédélec à Kerfeunteun (Quimper).
  • Falc'hun, François. 1951a. L'histoire de la langue bretonne d'après la géographie linguistique, polycopié de thèse chez l'abbé Nédélec à Quimper.
compte rendu par Le Roux, Pierre. 1951. Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest 58-1, 212-216, texte.
  • Falc'hun, François. 1951b. Le système consonantique du breton avec une étude comparative de phonétique expérimentale, complémentaire de thèse, Rennes: Plihon.


Il sera suivi d'une réédition augmentée en 1981, critiquée par Fleuriot (1982b).

  • Falc'hun, François. 1981. Perspectives nouvelles sur l'histoire de la langue bretonne, Riwanon Jaffrès et Alain Le Guyader (dir.), série La Nation en Question, Paris, Union Générale d'Éditions.
Fleuriot, L. 1982b. 'compte-rendu de Falc'hun (1981)', Perspectives nouvelles sur l'histoire de la langue bretonne. Paris, Union générale d'éditions, Études Celtiques 19, 392-393. texte.


à propos

Trépos compare aussi avec la version de Falc'hun (1951a).


réponses critiques


Selon Fleuriot & Fleuriot (1977), si le gaulois a pu être préservé quelque part en Bretagne, ce n'est pas en vannetais qui est sous influence romane ancienne, mais au contraire dans la partie Nord de la Bretagne qui avait des liens avec les îliens.


 Fleuriot & Fleuriot (1977:19):
 "Little attention is paid in his book to the ancient texts; all the argumentation rests on a comparison of accentuations. Falc'hun underlines the two accentuations of Gaulish (type A: Biturìges, giving Berry, and type B : Bitùriges, giving Bourges). The loss of final syllables made B a penultimate accentuation and A an ultimate one. Type A would be preserved in Vannetais and type B everywhere else - in Welsh, Cornish, and the Breton of Kerne, Leon, and Tregor. 
 The fact cannot be disputed that the two accentuations existed in Gallo-Roman Gaul, but many scholars do not venture to assert that there were two accentuations in Gaulish. The variations may be due to the influence of Latin or to case variations. Moreover, the Vannetais dialect, despite many archaisms (Fleuriot 1967), has undergone a very heavy French influence. The area now occupied by Vannetais had less chance of retaining Gaulish than did the northwestern part of Brittany. Vannes was an important Gallo-Roman center, and the southern coast of Brittany is very rich in Gallo-Roman·remains."


errata

  • Trépos (1963:499): "Le nom de Dom Le Pelletier est à remplacer […] p. 35, n. 1, et p. 159, par celui de Dom Ch. Taillandier.