Différences entre les versions de « Estreget »

De Arbres
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| (1) ||<font color=green> [ '''ɛʃtroh'''|| <font color=green> awɛ || <font color=green> inõ ]
| (1) ||<font color=green> [ '''ɛʃtroh'''|| <font color=green> awɛ || <font color=green> inõ ]
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||| estroc'h||-evit ||unan
||| '''estroc'h'''||-'''evit''' ||unan
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|||étrange/autre[[-oc'h|.plus]]||[[evit|que]]||[[unan|un]]  
|||étrange/autre[[-oc'h|.plus]]||[[evit|que]]||[[unan|un]]  

Version du 30 décembre 2011 à 19:17

Estreget est un quantifieur positif.

Il est souvent pris pour une préposition (cf. Ledunois 2002:292), sans doute à cause de la possibilité qu'il a de servir de support à l'incorporation pronominale.


Morphologie

 Ledunois (2002:292):
 
 Estreget est formé sur la forme du comparatif eget, et sa conjugaison est
 d'abord celle de cette dernière. 
 Mais il existe une seconde préposition du comparatif, evit, qui, logiquement, 
 sert à composer une variante d' estreget, essentiellement en trégorrois parlé nous dit Jules Gros.


variation dialectale

Cette préposition n'est pas connue en Goelo (Koadic 2010:44).


 "E-lec'h lavaret unan all estregedon e vo graet gant:
 
 un all muioc'h 'vidon
   
 un all 'n ëm lec'h
 

En trégorrois et en vannetais, on trouve la forme concurrente estroc'h evit.

(1) [ ɛʃtroh awɛ inõ ]
estroc'h -evit unan
étrange/autre.plus que un
'plus d'un' vannetais (Kistinid), Nicolas (2005:36)


(2) [ bøde ɛʃtrohaɥɛdaɲmi a wija gober ən trəwsə ]
Bout eh eus estroc'h-evidin-me ha 'ouia gober an traoù-se.
être R y.a autre.plus.que.1SG-1SG que R sait faire le choses-ci
'Il n'y a pas[?] que moi qui sait faire ça.'
vannetais (Kistinid), Nicolas (2005:36)