Discussion:Subjonctif

De Arbres
Révision datée du 20 janvier 2013 à 20:35 par Jadé Loïc (discussion | contributions) (Référence p 60 "sizhun Breur Arturo")
  • [LJ/12/2012] A l'opposé de "On emploie également la morphologie du futur après les complémenteurs salv ma et gant ma, 'pourvu que'.", j'ai trouvé dans le corpus Youenn Drezen "Sizhun ar Breur Arturo" un subjonctif après "salv (ma)" :
(2) Salv e vefe ac'hanon-me da gefrisa.
_ R serait P.moi-moi ton fiancée Standard, Drezen (1990:??)
'Pourvu que je sois, moi, ta fiancée.'

--MJ. 19 janvier 2013 à 21:48 (CET): Il me manque le numéro de page. La morphologie verbale est conditionnelle. Je pense plutôt l'ajouter en page "salv. Qu'en penses-tu?

  • [LJ/12/2012] Penn skañv ac'hanon . Il s'agit de la page 60.
  • [LJ/12/2012] Dans une phrase comme "Marteze e teuo" où le doute existe comme dans "Ne gav ket din e teuo", la réalité du futur ne fait aucun doute. Pourquoi la notion de subjectif est-elle pertinente dans "Ne gav ket din e teuo" ?

Est-il possible d'avoir des exemples de ce subjectif qui n'existe plus en breton moderne ? S'agit-il de "Ne gav ket din e teufe/teuje" ou y a-t-il des formes plus ancienne ?

> [MJ/12/2012]: Je ne trouve pas utilisée la notion de subjectivité. Il s'agit de multiplicité des mondes possibles (si.). Même si je dis Sur on e teuio., j'induis un monde possible alternatif où il ne viendra pas. Ce n'est pas le cas avec Dont a ra war droad. Cette phrase n'induit pas en elle-même de monde possible alternatif. La négation dans "ne gav ket din e teuio" n'annule pas les alternatives induites par l'enchâssée.

Quant au paradigme du subjonctif, il existait au moins en vieil et en moyen irlandais. On peut en voir des exemples [www.utexas.edu/cola/centers/lrc/eieol/iriol-8-R.html#Iri08_GP37 là] et en texte [www.utexas.edu/cola/centers/lrc/eieol/iriol-10-R.html là] (CTRL + F "subjunctive"). Le subjonctif existe en gallois moderne écrit, mais est à l'état de trace en gallois moderne parlé (King, Gareth, 2003. Modern Welsh, a comprehensive grammar, p. 234).