Différences entre les versions de « -oùachoù, -oùajoù »

De Arbres
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Version du 5 décembre 2019 à 13:35

La finale en -oùachoù ou -oùajoù est composée d'un suffixe pluriel -où, suivi du suffixe péjoratif -ach, -aj, suivi d'un morphème -où.


Léon (Cléder), Seite (1985:95)
(1) Ken braz e veze ar genaouajou ma venne tourlonka ha m'o-deveze beh ar hezeg.
tant grand était le bouche.ée.s que4 voulait pfx.avaler et que4 avaient fardeau le 5chevaux
'Les bottes [de foin] étaient tellement grandes qu'elle [la moissonneuse] manquait d'avaler de travers, et que les chevaux étaient à la peine.'


Productivité

La productivité de cette finale semble faible. Elle est relevée sur le nom tra, 'chose'.

Kervella (1947:§840) cite traoùachoù. Gros (1984:356) donne aussi traouajou, /chose.s.sfx.s/, 'choses, nippes, affaires'.

  • N'ouzoh ket peleh eo arru ho traouajou?
'Vous ne savez pas où sont passées vos choses (nippes, affaires)?', Trégorrois, Gros (1984:356)


Analyse

Si le morphème -où est le pluriel -où et non une marque hypocoristique, alors la finale en -oùachoù ou -oùajoù est un cas de double pluriel.

A noter que la finale en -achoù est toujours associée avec une lecture péjorative, et que le singulier * traoùach n'existe pas (Kervella 1947:§840).